Depuis le milieu des années 1990, un certain nombre de maisons sont construites avec des techniques de conception et d’installation impropres aux conditions météorologiques en raison de l’utilisation d’un matériel inapproprié. Ce qui en temps de vents et de pluies les exposent à un risque élevé de fuites. Aussi, s’il n’y a pas de drainage ou de ventilation entre le parement et la charpente, l’eau est piégée et le potentiel de pourriture et de croissance fongique augmente de manière considérable.
Par conséquent, s’imposent des mesures correctives importantes pour faire face aux dommages. Ce guide d’entretien examine les différentes caractéristiques d’une construction hors d’air hors d’eau souvent associée aux bâtiments qui fuient et à la construction de structures écoénergétiques.
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Qu’entend-on par construction hors d’air hors d’eau ?
Une construction hors d’air hors d’eau est une expression bien connue en construction. Elle est utilisée pour décrire une maison résistante aux intempéries. Il ne s’agit pas uniquement d’imperméabilité ni d’étanchéité, mais également d’un ensemble de techniques visant à assurer la protection de son logement des dommages causés par l’eau et l’air. La mise hors d’air hors d’eau d’une construction intervient une fois les travaux de gros œuvre comme la pose du plancher, des murs, du toit, des portes et des fenêtres sont parachevés.
La mise hors d’eau d’une maison
Elle fait référence au processus par lequel un bâtiment est imperméable, c’est-à dire protégé contre l’intrusion d’eau et d’humidité. Elle intervient après la pose de la charpente suivie du toit. En effet, l’humidité, l’inondation et autres dégâts causés par l’eau peuvent avoir de graves conséquences sur votre maison et entraîner des coûts de réparations importants.
Contrairement aux incendies, les dégâts d’eau s’accumulent avec le temps jusqu’à ce que survienne une catastrophe qui nécessitera l’embauche d’entrepreneurs et des milliers de dollars de dépenses. Heureusement, il existe des solutions simples qui non seulement vous mettront à l’abri de l’eau, mais augmenteront également la valeur de votre maison, entre autres :
- Installer un système de gouttières efficace ;
- Protéger et isoler votre toit avec des systèmes de toitures tels que bardeaux et sous-couches de toitures ;
- Installer des solins spéciaux (bandes métalliques placées dans les zones où deux plans se rencontrent) sur les murs extérieurs, en les complétant avec d’autres composants muraux (joints scellés, raccords spéciaux pour tuyaux, évents, fils, etc.) pour créer un système de drainage continu ;
- Opter pour des panneaux d’appui en ciment qui conservent leur intégrité structurelle même en étant exposés à l’eau pendant de longues périodes. Ce qui les rend idéaux pour une utilisation dans les zones sensibles à l’humidité excessive ;
- Peindre les murs et appliquer des revêtements imperméables et panneaux d’appui pour empêcher l’infiltration d’eau et d’humidité.
La mise hors d’air d’une maison
Intervenant généralement après la mise hors d’eau, c’est une étape de la construction d’une maison qui assure l’étanchéité à l’air, un élément essentiel à la création d’un environnement sain, confortable et écoénergétique. Aussi, elle se concentre principalement sur l’élimination (sur l’enveloppe extérieure du bâtiment) des écarts et fissures à l’origine des fuites d’air qui représentent jusqu’à 50 % des pertes en chaleur à travers le bâtiment.
Notons toutefois que l’étanchéité d’une maison ne signifie pas qu’elle est hermétiquement fermée, mais plutôt que les fuites d’air ont été réduites au minimum. Trois principaux éléments permettent une mise hors d’air efficace d’une maison : les menuiseries, la ventilation et l’isolation.
Les menuiseries
Il s’agit des éléments (en bois) constitutifs d’un bâtiment que sont les baies, les escaliers, les portes, et fenêtres. Ils répondent à des critères spécifiques de performance à l’instar de :
- Le coefficient d’isolation thermique : Plus sa valeur est basse, plus la fenêtre a une capacité isolante élevée.
- Le coefficient de facteur solaire : D’une valeur comprise entre 0 et 1, il désigne la capacité qu’a une fenêtre à transmettre de la chaleur solaire dans une maison. Plus ce coefficient est élevé, plus cette transmission est importante.
- Le coefficient de transmission de la lumière ! Plus sa valeur est élevée, meilleure est la transmission lumineuse à l’intérieur d’un logement. Pour ce qui des portes, le coefficient d’isolation est le plus important, en raison de la présence d’une surface vitrée souvent réduite voire même inexistante.
La ventilation
C’est un échange d’air entre l’intérieur et l’extérieur d’une maison. Il permet le renouvèlement et l’assainissement de l’air intérieur. Dans les zones tempérées, il est conseillé un système de ventilation simple contre un système double flux dans les zones les plus froides.
L’isolation
C’est une méthode qui permet la réduction du transfert de chaleur de l’extérieur vers l’intérieur. Il maintient la maison à une température fraiche en été et chaude en hiver. Les solutions utilisées pour une isolation parfaite des matériaux de base dans une maison sont nombreuses. Nous pouvons citer entre autres : les joints pré-comprimés, les bandes d’étanchéité, les trappes étanches, les freins-vapeur, etc.
Ressources utiles :
- Comment faire des économies d’énergie chez soi ?
- Quels sont les isolants naturels les plus performants ?
- Les base de la conception bioclimatique d’une maison
Conclusion
En définitive, les constructions hors d’air hors d’eau sont de très bonnes opportunités d’économiser de l’argent. En effet, l’infiltration d’eau et d’air pouvant causer des dommages collatéraux aux bâtiments, en plus des risques sanitaires pouvant mettre les vies en danger, il apparait donc capital de choisir un matériau adapté pour assurer une bonne étanchéité à votre logement. A la fin, il s’en suit alors la création d’une maison écoénergétique.
Au plaisir de vous accompagner dans cette belle aventure !
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