Fonctionnement et profondeur nécessaires d’une pompe à chaleur géothermique

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Lorsqu’on parle de pompe à chaleur géothermique, il s’agit d’un système domestique qui se sert des calories pour produire de la chaleur. Le plus souvent, cet appareil permet d’alimenter un logement en chauffage et eau chaude sanitaire. Notez également que les calories proviennent du sol et peuvent être captées de plusieurs manières (horizontalement, verticalement ou encore de façon elliptique).

Contrairement aux autres systèmes qui se servent de l’énergie solaire pour fonctionner, la pompe à chaleur géothermique a l’avantage de pouvoir fonctionner même en hiver. En effet, puisque ses capteurs sont situés dans le sol, la chaleur demeure la même peu importe le degré de température externe (sauf dans certains cas particuliers).

Avec ce type de système, un logement peut faire des réductions assez considérables sur sa consommation du chauffage sur un an (soit 1/3 ou 1/4 de la consommation normale), idéal dans une optique d’habitat écologique. La pompe à chaleur est un des équipements de chauffage les plus privilégiés dans la cadre de travaux de rénovation et de valorisation. Ainsi, bien que le coût d’installation puisse sembler élevé, l’économie générée par le PAC géothermique permet de faire un retour sur investissement en quelques années seulement.

La pompe à chaleur géothermie : ses différents captages

Comme nous l’avons dit plus haut, il existe plusieurs types de PAC géothermique. Le plus souvent, la différence entre les différents modèles se situe au niveau des captages. Bien que le rendu soit similairement le même, chaque type a ses caractériels et ses avantages. Découvrons dans cette partie les deux captages les plus connus (horizontaux et verticaux).

Le captage horizontal au sol

Il s’agit d’une solution dont on s’en sert beaucoup plus dans les pays d’Europe à l’instar de la France. En effet, c’est un dispositif qui ne nécessite pas besoin de grands travaux pour son installation. Le plus souvent, on enterre simplement les capteurs dans une profondeur au sol de 0,6 à 1m20, ces derniers doivent recouvrir une surface de terrain assez grande afin de capter un maximum de chaleur.

Pour que la chaleur captée puisse alimenter efficacement, il faut que le réseau de captage soit au minimum égal à 1,5 fois la surface à faire chauffer. C’est pourquoi, ce captage est le plus utilisé pour des habitations placées sur des grands terrains. L’inconvénient est que la quantité de chaleur peut varier en fonction des saisons. En d’autres termes, être plus base si le gel est important.

Le captage vertical au sol 

C’est le système qu’on conseille le plus pour les terrains assez réduits. Le plus souvent, on enfouit les capteurs suivant une profondeur qui peut aller jusqu’à 100 m. Il s’agit d’un type d’installation qui fait preuve d’une grande efficacité dans la mesure où les sondes ne sont pas très sensibles aux différents niveaux de la température externe à cause de la profondeur.

En d’autres termes, le résultat de chauffage est le même que l’on soit en hiver ou en été ! Comme inconvénient, l’installation d’une pompe à chaleur verticale est à un prix bien plus élevé parce que les travaux sont bien plus importants. Cependant, peu importe les dépenses de mise en place, l’économie de la pompe vous permettra quand même un retour sur investissement en quelques années.

Remarque : avec les captages verticaux, il est aussi possible d’installer votre PAC géothermique sur une nappe phréatique. Pour cela, la seule condition est que votre maison soit située au-dessus d’une nappe phréatique. Il faut donc déjà savoir si il y a une nappe phréatique sous la maison. Comme avantage, ce système de captage est d’une grande performance dans la mesure où l’eau d’une nappe phréatique se situe toujours entre 8 et 12° C. Ainsi, les pompes à chaleur eau-eau possèdent un COP d’environ 5 (coefficient de performance).

Écoutez un podcast sur le sujet ???


Coefficient de performance (COP) et puissance d’une pompe à chaleur géothermique

Une pompe à chaleur géothermique est caractérisée par deux paramètres qui déterminent sa performance à savoir :

Le coefficient de performance : en abrégé COP, il représente la quantité de chaleur produite en kWh pour 1 kWh d’électricité consommée. Le plus souvent, le résultat de ce rapport se situe entre 3 et 4 qui permettent à leur tour d’estimer l’économie réalisée sur une période.

La puissance calorifique en kW qui est la capacité pour la PAC géothermique à produire de la chaleur. Son calcul permet d’éviter les sous et les surdimensionnements.

L’entretien de la pompe à chaleur géothermique

La majorité des pompes à chaleur doivent de façon obligatoire avoir un entretien chaque année. Généralement, l’entretien de la pompe à chaleur à géothermie se fait par un installateur qualifié. Ainsi, il se peut que cet aspect figure dans un contrat d’entretien qui a été souscrit au moment de l’installation.

Pendant sa visite, il revient à l’installateur de procéder à plusieurs contrôles comme le niveau d’eau ou la pression de l’appareil. Ceci permet ainsi d’assurer un fonctionnement de la pompe à chaleur de façon optimale et à prolonger sa durée de vie. Si pendant la visite, le professionnel constate un dysfonctionnement, il est chargé de procéder à la réparation pour éviter plus de dégâts.

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